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    Nécrose pariétale utérine partielle après capitonnage hémostatique au cours d’une hémorragie de la délivrance

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    L'hémorragie de la délivrance reste la première cause de mortalité dans la majorité des pays y compris le Maroc. Sa prise en charge doit être multidisciplinaire, rapide, avec mise en 'uvre de moyens médicaux et parfois chirurgicaux pour contrôler l'hémorragie. Les techniques de compression ou de cloisonnement utérins ont été peu évaluées mais diffusées rapidement dans le monde entier vu la facilité de leur réalisation; Néanmoins des complications secondaires ont été rapportées dans la littérature dont la nécrose utérine. Nous rapportons le cas d'une patiente de 33ans césarisée à 38 semaines d'aménorrhée pour utérus cicatriciel associé à une grossesse gémellaire avec inertie utérine. Un capitonnage hémostatique a été nécessaire pour contrôler l'hémorragie, l'évolution a été marquée par la survenue d'une nécrose partielle utérine confirmée histologiquement. Nous insistons à travers cette observation et sous la lumière de la revue de la littérature sur la nécessité d'un suivi post opératoire des patientes qui bénéficient de capitonnage hémostatique pour mieux documenter l'efficacité et les complications de cet acte chirurgical qui reste encore sous évalué.Key words: Hémorragie de la délivrance, Atonie utérine, capitonnage utérin, nécrose utérin

    La pancréatite gravido-puerpérale: à propos de 6 cas

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    L’association pancréatite aigue et grossesse est rare mais non  exceptionnelle, le diagnostic de la pancréatite au cours de la grossesse est difficile, vu la non spécificité de la symptomatologie et vu que très souvent les douleurs et les vomissements peuvent être rattachés à la grossesse ellemême pouvant ainsi être responsable du retard diagnostic  L’échographie abdominale, qui est certes anodine pour le foetus, ne permet pas de poser le diagnostic, par contre la TDM a une sensibilité, et une spécificité voisine de 100%, mais elle est irradiante elle n’est utilisable qu’au delà de 36SA et en post partum, et par conséquent l’IRM  abdominale trouve tout son intérêt au 1er et au 2ème trimestre.  Cependant la biologie reste plus spécifique et c’est essentiellement l’élévation de la lipasémie à partir de 3fois la normale, qui peut redresser le diagnostic. Le traitement consiste au 1er trimestre a une abstention thérapeutique et cholécystectomie au 2èmetrimestre, au 2ème trimestre : Cholécystectomie par coelioscopie, au 3ème trimestre : Sphinctérotomie, et en post partum, la cholécystectomie s’impose. A travers nos 6 cas et une revue de la littérature nous soulignons les caractéristiques  diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de cette affection et nous invitons les praticiens à penser à la pancréatite chez toute femme enceinte avec douleur abdominales ce qui permettrait d’éviter les retards du  diagnostic et d’améliorer le pronostic materno foetal
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